Depuis 2011, ELIA travaille en collaboration avec Natagora et Natuurpunt pour réduire l’impact des lignes à haute tension sur l’avifaune. Cet impact se marque principalement par un risque de collision avec les câbles lors des déplacements aériens des oiseaux. Une des tâches principales de Natagora et Natuurpunt consiste à identifier les lignes dangereuses en matière de collision, en mettant à profit les données ornithologiques disponibles dans les banques de données ainsi que la connaissance de terrain de plusieurs experts. À partir de cette expertise, ELIA peut orienter ses priorités d’actions, notamment en matière de pose de balises anticollisions.

Le projet se base sur l'analyse des observations de plusieurs espèces sensibles aux collisions (oies, hérons, cormorans, pics, limicoles...) fournies par les observateurs via observations.be et/ou les projets de monitoring de Natagora et Natuurpunt. Ces informations ont été compilées de différentes manières. Nous avons ensuite cartographié les informations sur base d'une grille de plus de 30.000 carrés d'unkm de côté couvrant la Belgique. 

Nous avons attribué un score de risque de collision pour chacun des carrés en fonction des espèces présentes dans la zone (voir carte ci-dessous). Ce score permet de fournir les zones à risque où il est déconseillé de placer de nouvelles lignes aérienne à haute tensions. Si des lignes existent déjà, ELIA les sélctionne pour placer en priorité des balises qui rendent ces lignes pus visibles et limitent les collisions.

Nous avons publié un article dans la Revue Aves à ce sujet. Le rapport complet (en anglais) publié en 2020 se trouve sur ce lien.