Le suivi permanent de l'avifaune par listes complètes.
Quel est l'intérêt du suivi permanent de l'avifaune par listes complètes ?
Le Suivi Permanent de l’Avifaune est un type de monitoring déjà très répandu dans de nombreux pays d’Europe où l’ornithologie est bien développée car le principe et la méthodologie sont simples et offrent des possibilités d’analyse très puissantes. Le SPA s’est même imposé comme le principal programme de monitoring pour tout le continent américain. Il s’agit simplement de faire des listes complètes d’observations et de les enregistrer d’une manière particulière sur Observations.be ou directement sur le terrain avec son smartphone. Ces listes comprennent quelques informations précieuses pour les analyses comme l’heure de début des observations et l’heure de fin. Indirectement, elles permettent aussi de connaître les espèces non détectées par l’observateur. Elles se font toute l’année, en toute saison, librement, en tout lieu, de façon occasionnelle ou répétitive selon votre choix. L’objectif de ce nouveau type de suivi est de combler les lacunes liées aux observations isolées et de compléter les informations données par les programmes de monitoring habituels :
- Combler des lacunes en matière temporelle (été, automne, hiver)
- Réactivité et précision : détection des changements d’abondance à court terme, invasions, vagues de chaleur, épizooties (virus USUTU), phénologie…
- Collecter des infos structurées sur les espèces absentes ou non détectées
- Mesurer l’effort de recherche et l’intégrer dans les analyses des résultats . Sans compter que … c’est une activité amusante, on se prend très vite au jeu d’obtenir la liste d’espèces observées la plus longue, même depuis son jardin !
En pratique
Tout ornithologue peut participer librement à ce monitoring, il suffit d’avoir un compte sur Observations.be ou d’avoir un smartphone avec les applications ObsMapp ou iObs.
Plus d'infos sur ce lien.
Résultats :
Les premiers résultats pour le Walonie et Bruxelles ont été publiés sur notre Blog Aves.
Un article est aussi paru dans la Revue Aves